Le nettoyage des parties communes en copropriété joue un rôle crucial dans la qualité de vie des résidents. Tout comme on se brosse les dents pour prévenir les caries, entretenir les espaces partagés, c’est préserver la propreté et la valeur du bâtiment. Hall d’entrée, escaliers, ascenseur, local à poubelles : ces zones sont empruntées chaque jour par tous les occupants et méritent une attention particulière.
Alors, comment faire en sorte que l’entretien des parties communes dans une copropriété soit efficace, légal et pas trop cher ? Ce guide te donne tout ce qu’il faut savoir : les règles à suivre, les bonnes manières de faire, les idées pour s’organiser et des petits trucs pour réduire les dépenses.
Les obligations légales du nettoyage des parties communes
La propreté des parties communes est une règle obligatoire définie par une loi de 1965. Cette loi oblige les copropriétés à entretenir correctement les espaces partagés comme le hall, les escaliers, les couloirs, les parkings et les poubelles. Si on ne respecte pas cette règle, la copropriété peut avoir des problèmes en cas d’accident à cause d’un manque d’entretien.
Le syndic de l’immeuble s’occupe d’appliquer ces règles. Il gère, surveille et signe les contrats pour le ménage. Les propriétaires, de leur côté, paient leur part des frais de copropriété, suivant la répartition prévue.
Laisser traîner le ménage peut causer des ennuis, comme des insectes, des rongeurs ou des moisissures. Ça peut aussi rendre l’endroit moins sûr, avec des risques de glisser ou d’avoir des allergies. Et ça peut abîmer la valeur de ta maison ou ton appartement, qui pourrait chuter de 5 à 10 % selon l’UNPI.
Organisation du nettoyage des parties communes : méthode et efficacité
Pour qu’un nettoyage soit bien fait, il faut s’organiser correctement. Tout part de savoir ce dont on a besoin : est-ce qu’on doit passer souvent ou pas ? Qu’est-ce qu’il faut nettoyer précisément – escaliers, ascenseurs, vitres, poubelles – et combien d’espace il y a dans les parties communes ? Ça dépend aussi du nombre de personnes qui vivent là.
Prestataire externe ou personnel interne ?
La copropriété a deux choix : embaucher une entreprise de nettoyage professionnelle ou demander au gardien de s’occuper du travail. Chaque option a ses bons côtés.
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Demander à une entreprise de nettoyage de s’occuper de vos espaces offre plusieurs avantages. Vous avez accès à des pros qui utilisent du matériel top et des produits souvent respectueux de l’environnement. C’est un point qui compte pour pas mal de gens, comme le dit une étude de la FNAIM.
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Le gardien, qui est déjà sur place, peut s’occuper d’une partie du travail. Mais sans une formation spécialisée, la qualité risque de ne pas être toujours au rendez-vous.
Un cahier des charges pour structurer les interventions
Pour assurer un bon service, il faut absolument écrire un document détaillé qui liste tout ce qu’il faut faire, comme :
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Les zones concernées,
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La nature des tâches (balayage, lavage, désinfection),
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La fréquence des interventions,
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Les indicateurs de qualité,
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Les modalités de contrôle.
Il est conseillé de suivre de près les prestations en recevant des rapports chaque mois ou tous les trois mois pour s’assurer que tout se passe bien.
Répartition des charges de nettoyage en copropriété
Les frais de nettoyage à partager entre les copropriétaires dépendent de la taille de chaque appartement. Un deux-pièces de 80 m² va contribuer plus qu’un studio de 25 m². Ces dépenses doivent être bien indiquées dans le budget et les appels d’argent.
Pour les locataires, le propriétaire peut récupérer certains frais d’entretien selon la loi.
Optimiser les coûts d’entretien des parties communes
Nettoyer professionnellement n’a pas forcément besoin de coûter une fortune. Voici quelques idées pour économiser.
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En comparant les devis de différentes entreprises de nettoyage, on peut voir que les prix varient parfois de 30 % pour des services qui se ressemblent beaucoup.
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Il est important d’ajuster la fréquence des services en fonction du nombre de personnes qui utilisent les lieux.
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Partager les services : opter pour un seul prestataire pour le nettoyage, la désinfection et l’entretien des vitres, par exemple.
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Il vaut mieux choisir des produits écologiques et durables, même s’ils coûtent un peu plus cher. En général, ils aident à consommer moins au final.
Transparence et communication avec les copropriétaires
Pour éviter les conflits et garder tout clair, il vaut mieux :
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Donner des nouvelles régulières sur les travaux accomplis,
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Mettre à disposition un tableau de bord des interventions que tout le monde peut voir,
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Il est important d’aborder le budget pour le nettoyage à chaque réunion générale.
Conclusion : une copropriété propre, un cadre de vie valorisé
Nettoyer les parties communes, ça dépasse largement une corvée. C’est essentiel pour vivre ensemble en harmonie et pour préserver la valeur de l’immeuble. Quand tout le monde respecte les règles, qu’on fait appel à des pros compétents et qu’on gère bien les finances, l’appartement collectif reste un endroit propre, agréable et sympa à habiter.
Chez Tylliance Pro, on propose des solutions sur mesure pour s’adapter aux besoins de chaque bâtiment. L’idée, c’est de maintenir un bon entretien sans dépasser le budget.
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